Atrium

Au centre du grand Atrium, la statue de Paul, de Giuseppe Obici. Plus près du Portique, à l'extrême droite, la statue de Luc l'Evangéliste, de Francesco Fabi-Altini.

Façade

Réalisées en mosaïques par l’architecte F. Vespignani (19e siècle) sur des cartons des peintres F. Agricola et N. Consoni.

• Niveau supérieur : Christ bénissant entre Pierre et Paul.

• Intermédiaire : L’Agnus Dei (agneau de Dieu) sur la colline. Au fond, des deux côtés, les deux villes saintes (Bethléem et Jérusalem).

• Inférieur : les prophètes Isaïe, Jérémie, Ezéquiel et Daniel.

Portique

Appelé narthex dans les églises paléochrétiennes et byzantines.
Le toit du narthex s’appuie sur 10 colonnes de granit rose.
Dans les grandes niches, les statues de Pierre et Paul, de Gregorio Zappalà.

Portes

La grande porte centrale de bronze représente les épisodes de la vie de Pierre et de Paul à Rome.
A l'extrémité droite du portique : la Porte Sainte (photo), inaugurée à l’occasion du Jubilé de l’An 2000, grâce auquel l'Église célébra son entrée dans le troisième millénaire, enfin libérée du joug séculaire des puissances royales et impériales, étrangères à son dogme chrétien.

Porte Byzantine

Au dos de la Porte Sainte, à l'intérieur de la basilique, les 54 panneaux (détail sur la photo) qui furent sauvés de l'incendie de 1823. Ils viennent de la grande porte forgée à Constantinople, d'où son nom de Byzantine. Le consul Pantaleone d’Amalfi en fit don  à l’abbé de l'Abbaye de Saint-Paul, le futur pape Grégoire VII (1073-85).

Vaisseau central

Pendant plus de 1200 ans -jusqu’à l'achèvement de l’actuelle basilique Saint-Pierre au Vatican- la basilique de Paul fut la plus grande du monde. Un incendie dévastateur la réduisit en cendres en 1823, mais après 30 ans de travaux intenses, la célèbre Basilique des Trois Empereurs fut reconstruite au millimètre près.

Héritage impérial

Son ampleur intérieure rappelle les espaces fastueux des basiliques romaines impériales, dont elle est l’héritière directe. En effet, son plan architectural respecte la structure et les dimensions de la plus grande des basiliques impériales romaines : l’Ulpia, qui se trouve au Forum de l’empereur Marcus Ulpius Traianus (Trajan).

En visitant la basilique Saint-Paul hors les murs, on a une idée globale de ce que furent les grandes basiliques des Forums Impériaux de Rome.

Médaillons

Dans la frise au-dessus des arches des vaisseaux et du transept, se déroule la série des médaillons des papes. L'ordre chronologique  commence dans le transept droit.

Y compris le pape François, on compte 266 pontificats, avec un total de 264 souverains pontifes. Cette différence est due au fait que, au cours du 11e siècle (1032-48), le pape Benoît IX occupa par trois fois le trône pontifical.

Donations royales

Les grandes fenêtres, au-dessus des médaillons et sur tous les murs qui donnent à l'extérieur de la asilique, sont fermées hermétiquement par des plaques d’albâtre d’une rare finesse, données à l’Église par le roi d’Égypte, Fouad I.

Fresques maniéristes

Entre les grandes fenêtres du vaisseau central, une série de peintures de 36 fresques réalisées à la demande de Pie IX pour remplacer les célèbres tableaux de Pietro Cavallini (13e siècle) complètement détruits par l’incendie de 1823.

Le cycle de fresques représente -chronologiquement- des épisodes de la vie de Paul : oeuvres de 21 artistes, parmi les principaux peintres italiens du 19e siècle. Sur la photo : Paul à Rome, de Carlo Gavardini.

Confession

Dans le plan architectural d'une église paléochrétienne (généralement une basilique) on appelle Confession l'espace se trouvant au-dessus de la tombe du confesseur de sa foi, devant l'Autel Majeur, ce dernier étant l'Autel Papal dans les basiliques majeures romaines.

Tombe de l'apôtre

Parmi les confessions souterraines les plus vénérées de Rome se distinguent celles de Pierre (basilique vaticane) et de Paul dans sa basilique. Cette dernière se trouve sous l’Autel papal, face à la Confession où fut trouvé un sarcophage, recouvert par deux dalles de marbre, avec les inscriptions PAVLO APOSTOLO MART[YRI].

Le pèlerin peut voir les parois de la zone funéraire de Paul (photo) à travers la grille d'ouverture.

Presque miraculeusement

La statue en bois de saint Paul, dans la Chapelle du Crucifix, est une œuvre du 12e siècle, ainsi que la mosaïque qui représente la Vierge, dans cette même chapelle.

Ces deux œuvres font partie des "rescapées" du grand incendie de 1823.

Arc Sacré

Il est connu sous le nom d’Arc de Gala Placidia, à cause d’une mauvaise interprétation de la phrase latine inscrite sur le bord inférieur gauche de l’Arc.
Il repose sur deux colonnes monolithiques, qui sont les plus larges et hautes (14 m) utilisées depuis la chute de l’Empire Romain au 5e siècle.
Les mosaïques ont subi de graves dommages à deux reprises : un tremblement de terre entre 442 et 443 et le grand incendie de 1823. Les mauvaises restaurations ont laissé d’évidentes « cicatrices », entre autres l'expression du Pantocrator (image centrale).

Abside

Le pape Honoré III voulait réaliser cette grande mosaïque (24 m x 12 m) au début des années 1220. Il engagea les mosaïstes de la Basilique Saint-Marc, avec l’autorisation alors indispensable du Prince Sérénissime de la République de Venise, le doge Pietro Ziani.

Reconnaissance mutuelle

Selon la tradition héritée de l’iconographie paléochrétienne, il est très courant de trouver, dans les grandes mosaïques byzantines, le personnage en miniature de celui qui a commandé ou financé la réalisation de l’œuvre.

Ci-dessus, le minuscule personnage qu’on voit aux pieds du Pantocrator est le pape Honoré III.

Joyau médiéval

Considéré comme l’un des joyaux du style cosmatesque, le cloître a été réalisé pendant les deux premières décennies du 13e siècle. Il est l’œuvre de la célèbre famille de marbriers cosmatesques, les Vassalleto.

Ici sont conservés des sarcophages et quelques 2000 fragments de pierres tombales, dont certaines avec des inscriptions en grec, latin et hébreu, provenant de la nécropole jouxtant la basilique.

Giovannipoli

On a toujours parlé de la fameuse Giovannipoli (la Cité de Jean, le pape Jean VIII), mais sans solides preuves archéologiques. Jusqu’à ce que, en 2007, on décide de construire des locaux de services pour la réception des pèlerins, dans une zone attenante à la basilique.

Ce fut une énorme surprise de voir surgir plus de 9000 pièces en quelques mois, de périodes bien antérieures à la Giovannipoli, depuis le pontificat de Symmaque jusqu’à celui d’Adrien II : entre le 5e et le 9e siècle.

​ Plans et références

Les nombreux plans des Guides iTi accompagnent les visiteurs depuis le début jusqu'à la fin de leur parcours, qu'il s'agisse de la Visite Générale, de la Visite Thématique ou des Options Intéressantes.
Sur l'image : quelques échantillons de plans avec références pour suivre les visites proposées de la Basilique Saint-Paul hors les murs.